Les Passants
2 min 15 s
Que Brassens n’y voit nulle offense
j’avais envie, quoiqu’on en pense,
de rnedre cet hommage à mes passants,
ceux qu’un jour j’ai cru voir paraître
un court instant à ma fenêtre,
avant de disparaître dans le vent,
ceux pour qui j’ai eu des tendresses,
bien souvent sans qu’ils en connaissent,
nous n’étions pas sur le même sentier,
ceux qui ont senti mon coeur fondre,
et, gênés de n’y pas répondre,
m’ont gardé toute leur amitié,
ceux dont la route était si claire
qu’il m’en est resté la lumière
quoiqu’il advienne au fil de mes jours,
ceux qui n’ont aimé que mes rêves
m’ont laissé plus de soleil aux lèvres
que certains venus me faire l’amour,
ceux qui, fuyant les jeux faciles,
ont deviné l’heure fragile,
sans que rien d’autre ne soit advenu
que ces douces caresses d’âmes,
ces regards d’un homme à une femme,
ces mots, ces gestes qu’on a retenus,
si vous retrouvez en ces lignes
un souvenir qui vous fait signe,
Messieurs que ma route un jour a croisés,
garrdez la chanson en hommage,
et je poursuivrai mon voyage,
souriant des amours infortunées
Paroles: Christiane Bélert
Musique: Christiane Bélert/Patrick Pernet